L’écriture
inclusive, l’affaire de tous.te.s?
Le mois de septembre dernier, la maison d’édition
Hatier (Bescherelle) a créé la polémique en publiant
pour la première fois un manuel scolaire en écriture
inclusive. Mais qu’est-ce que c’est exactement?
“L’idée, lit-on dans un article du journal Sud-Ouest, c’est de faire en sorte que le masculin ne l’emporte pas sur le
féminin au pluriel mais que les deux sexes soient mis sur le même pied d’égalité.”
Changer la langue pour changer les mentalités donc. L’idée n’est pas nouvelle mais elle prend, cette
fois, une véritable ampleur.
Ses principes :
1) En premier, il convient d’utiliser une
fois pour toute, les grades / métiers en fonction du genre : directrice,
pompière, professeure.
2) Au pluriel, le masculin ne remporte plus
la palme et ce, grâce au point médian. On trouvera donc, dans un texte, la phrase suivante : “Les citoyen.ne.s ont fait entendre leur voix!”
3) On n’utilisera plus “homme” pour le genre humain. On écrira donc “les
droits humains” au lieu des “droits de l’homme”.
En France, l’Académie française s’est insurgée contre une
telle pratique. Au Canada et en Belgique, elle semble gagner du terrain.
Et en Vallée d’Aoste, vous êtes tenté.e.s?
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