Avis aux amateurs de littérature francophone contemporaine!
L’Alliance
française reprend les rendez-vous mensuels de son club de lecture qu’elle nomme
à présent CAFE LITTERAIRE : un
échange de points de vue, le témoignage
de chacun sur les émotions
éveillées par un ouvrage de littérature contemporaine.
Ces rencontres se déroulont au Café Librairie de la Place Roncas de
17h30 à 18h30, un mardi par mois.
Le mardi 24/10 : Laurent
Gaudé, « Ouragan », 2008 (188 p.) 9 à la bibliothèque
Au coeur de la tempête qui dévaste
la Nouvelle-Orléans, dans un saisissant décor d'apocalypse, quelques
personnages affrontent la fureur des éléments, mais aussi leur propre nuit
intérieure. Un saisissant choral romanesque qui résonne comme le cri de la
ville abandonnée à son sort, la plainte des sacrifiés, le chant des rescapés.
Le mardi 21/11 : Laurent
Mauvignier, « Continuer », 2016 (239 p.) 3 à la bibliothèque
Sibylle, à qui la jeunesse promettait un
avenir brillant, a vu sa vie se défaire sous ses yeux. Comment en est-elle
arrivée là ? Comment a-t-elle pu laisser passer sa vie sans elle ? Si elle
pense avoir tout raté jusqu’à aujourd’hui, elle est décidée à empêcher son
fils, Samuel, de sombrer sans rien tenter. Elle a ce projet fou de partir
plusieurs mois avec lui à cheval dans les montagnes du Kirghizistan, afin de
sauver ce fils qu’elle perd chaque jour davantage, et pour retrouver,
peut-être, le fil de sa propre histoire.
Le mardi 19/12 : Marie
Ndiaye, “Trois femmes puissantes”, 2009 (316 p.) / Prix Goncourt
11 à la bibliothèque
Trois récits, trois femmes qui disent non.
Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa
dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique
et incompréhensible. L'art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa
singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente
douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis
d'une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d'une conscience livrée à
la pure violence des sentiments.
Le mardi 23 janvier : Guy
Alexandre Sounda “Confessions d’une sardine sans tête”, 2017
Ce premier roman lyrique, truculent,
plein d’inventions cocasses ou tragiques nous présente un ancien milicien
rebelle, qui, à Paris, échappé d’un Congo à peine imaginaire, est torturé par
le souvenir de ses victimes, tuées sans raison apparente, mécaniquement, en
souvenir d’un père qui fut tué de la même façon.
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