mardi 17 octobre 2017

Avis aux amateurs de littérature francophone contemporaine!

L’Alliance française reprend les rendez-vous mensuels de son club de lecture qu’elle nomme à présent CAFE LITTERAIRE : un échange de points de vue,  le témoignage de chacun  sur les émotions éveillées  par  un ouvrage de littérature contemporaine.

Ces rencontres se déroulont au Café Librairie de la Place Roncas de 17h30 à 18h30,  un mardi par mois.

Le mardi 24/10   Laurent Gaudé, « Ouragan », 2008 (188 p.)      9 à la bibliothèque
 Au coeur de la tempête qui dévaste la Nouvelle-Orléans, dans un saisissant décor d'apocalypse, quelques personnages affrontent la fureur des éléments, mais aussi leur propre nuit intérieure. Un saisissant choral romanesque qui résonne comme le cri de la ville abandonnée à son sort, la plainte des sacrifiés, le chant des rescapés.

Le mardi 21/11 :  Laurent Mauvignier, « Continuer », 2016 (239 p.)    3 à la bibliothèque
Sibylle, à qui la jeunesse promettait un avenir brillant, a vu sa vie se défaire sous ses yeux. Comment en est-elle arrivée là ? Comment a-t-elle pu laisser passer sa vie sans elle ? Si elle pense avoir tout raté jusqu’à aujourd’hui, elle est décidée à empêcher son fils, Samuel, de sombrer sans rien tenter. Elle a ce projet fou de partir plusieurs mois avec lui à cheval dans les montagnes du Kirghizistan, afin de sauver ce fils qu’elle perd chaque jour davantage, et pour retrouver, peut-être, le fil de sa propre histoire.

 Le mardi 19/12 :    Marie Ndiaye, “Trois femmes puissantes”, 2009 (316 p.)  / Prix Goncourt
11 à la bibliothèque
Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.  L'art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d'une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d'une conscience livrée à la pure violence des sentiments.

 Le mardi 23 janvier :  Guy Alexandre Sounda  “Confessions d’une sardine sans tête”, 2017
 Ce premier roman lyrique, truculent, plein d’inventions cocasses ou tragiques nous présente un ancien milicien rebelle, qui, à Paris, échappé d’un Congo à peine imaginaire, est torturé par le souvenir de ses victimes, tuées sans raison apparente, mécaniquement, en souvenir d’un père qui fut tué de la même façon.


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