jeudi 16 novembre 2017

L’écriture inclusive, l’affaire de tous.te.s?

Le mois de septembre dernier, la maison d’édition Hatier (Bescherelle) a créé la polémique en publiant pour la première fois un manuel scolaire en écriture inclusive.  Mais qu’est-ce que c’est exactement?

“L’idée, lit-on dans un article du journal Sud-Ouest, c’est de faire en sorte que le masculin ne l’emporte pas sur le féminin au pluriel mais que les deux sexes soient mis sur le même pied d’égalité.” Changer la langue pour changer les mentalités donc.  L’idée n’est pas nouvelle mais elle prend, cette fois, une véritable ampleur.

Ses principes : 

1)  En premier, il convient d’utiliser une fois pour toute, les grades / métiers en fonction du genre : directrice, pompière, professeure.
 2)   Au pluriel, le masculin ne remporte plus la palme et ce, grâce au point médian. On trouvera donc, dans un texte, la phrase suivante  : “Les  citoyen.ne.s ont fait entendre leur voix!”
  3) On n’utilisera plus “homme”  pour le genre humain. On écrira donc “les droits humains” au lieu des “droits de l’homme”.

En France, l’Académie française s’est insurgée contre une telle pratique. Au Canada et en Belgique, elle semble gagner du terrain. 

Et en Vallée d’Aoste, vous êtes tenté.e.s?











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